L’habitat participatif à Toulouse, c’est pour bientôt !

22 novembre 2024, par Eloise

Catégorie : Les dossiers

Nous éditons un article de l’association La Jeune Pousse signé L. Polka

Notre site participe à la Promotion de l’Habitat Participatif.

Faire connaitre les initiatives de ce type permet d’encourager nos concitoyens à penser leur habitat autrement.

Une dizaine de ménages toulousains se sont lancés dans l’aventure de l’habitat participatif.

Leur projet devrait voir le jour à la Cartoucherie, le premier écoquartier de la Ville rose d’ici 2015-2016. Ils ont créé  en 2008 l’association La Jeune Pousse afin de partager leur expérience et leur expertise  avec le plus grand nombre. Et de poser les fondements d’une autre manière de vivre la ville. Source média  « Human et Terre.com » Toulouse Edition Midi-Pyrénnées.

« Rebutés par la tendance à la sursécurisation des promoteurs immobiliers actuels, des Toulousains ont cherché à donner corps à leur idéal de vie : un immeuble écologique possédant des espaces communs à partager. Leurs premières recherches s’orientent alors vers l’acquisition d’un immeuble ancien situé dans le centre-ville de Toulouse. Hélas, la concurrence des grands groupes immobilo-financiers est rude : difficile de séduire les propriétaires avec un projet aussi atypique et de modestes moyens financiers. Cette première tentative aboutit donc dans une impasse.

Cap sur la Cartoucherie à Toulouse !

Qu’à cela ne tienne, après quelques moments de découragement et des désaffections, puis grâce à l’arrivée d’autres rêveurs dans leur équipe, les voilà de nouveau à la recherche d’un terrain sur lequel bâtir un immeuble répondant à leurs aspirations. Une rencontre fortuite avec les membres de la Communauté urbaine de Toulouse leur redonne de l’espoir:cette dernière encourage les projets d’habitat participatif mais seulement dans les trois futurs écoquartiers de la ville. Direction donc la Cartoucherie, le premier écoquartier  toulousain qui accueillera ses premiers habitants  fin 2015 début 2016. En attendant, rassemblés au sein de leur association La Jeune Pousse, ils ont à cœur de communiquer sur la portée de leur projet, au-delà de sa simple concrétisation : il s’agit en effet de concevoir un autre mode de vie en ville.

Mutualisation des services, partage d’espaces, mixité sociale…

L’habitat participatif, c’est d’abord être acteur de la création de son logement. À chaque étape du projet–conception, montage financier, définition du programme architectural… , les futurs habitants sont associés à la prise de décision sur le principe «une personne, une voix». Une fois l’emménagement effectué, ils s’organiseront collectivement comme ils l’entendront. L’habitat participatif, c’est aussi la mutualisation des services (garde d’enfants, covoiturage, etc.), le partage d’espaces (chambre d’amis, salle commune, laverie, etc.),beaucoup de convivialité (vivre avec ses voisins, les rencontrer et échanger avec eux régulièrement) et une plus grande ouverture sur la vie du quartier. Enfin, l’habitat participatif, c’est surtout une plus grande mixité sociale. Même les ménages aux revenus plus faibles ont la possibilité d’accéder à la propriété puisque la devise de La Jeune Pousse pourrait être «individuellement locataire, collectivement propriétaire».

Une loi d’encadrement pour l’habitat participatif fait encore défaut

Seule ombre au tableau, en l’état actuel des choses, ce genre d’initiatives nécessite un accompagnement juridique de qualité parce qu’il n’existe pas, pour l’heure, de véritable loi les encadrant. Il ne faut cependant pas désespérer, de nombreux projets similaires ont déjà vu le jour en France et même à Toulouse. L’habitat participatif est certes une tendance encore méconnue du grand public mais cela n’empêche pas l’éclosion de multiples projets sur le territoire. Une histoire encourageante apportant la preuve qu’aujourd’hui, à Toulouse, il est possible de vivre la ville autrement ».

Pour rencontrer le groupe de Toulouse : www.lajeunepousse.org