Comprendre le langage du peintre de A à Z

Les peintres professionnels et l’industrie de la peinture ont une terminologie spécifique ne figurant pas dans les dictionnaires usuels. Pour mieux comprendre ce vocabulaire, gros plan sur le glossaire de la peinture.

Glossaire de base

Bien que le champ d’action d’un peintre professionnel tourne exclusivement autour de la peinture et du bâtiment, le lexique utilisé sur un chantier n’est pas toujours assimilé par le citoyen lambda. Concernant le glossaire de base, le subjectile indique la surface sur laquelle la couche de peinture devra être appliquée. Utilisé sur les matériaux non poreux en guise de film protecteur, notamment les métaux, le primaire est la première couche de peinture. La couche d’impression est quant à elle appliquée sur un subjectile absorbant, comme le bois ou le plâtre, afin d’assurer un accrochage parfait entre le subjectile et la peinture proprement dite.

Étalée en couche de finition pour un aspect laqué, la peinture est appelée peinture laque. La peinture thixotrope est pour sa part une formulation de la peinture à consistance élevée, qui devra être utilisée telle qu’elle était à son état de livraison. Le peintre professionnel parle de mise à la teinte en procédant à l’incorporation de pigments ou pâtes pigmentées colorées. Ce procédé permet d’obtenir un feuil sec de couleur définie. Ce dernier n’est autre que le résultat de l’application d’une ou plusieurs couches de peinture sur un subjectile. En ce qui concerne les pigments, ce sont des substances utilisées dans l’industrie de la peinture pour leur pouvoir colorant.

Le lexique du peintre

Dans l’industrie de la peinture, chaque opération et chaque produit sont désignés par un lexique propre. Dans l’étape de préparation de la peinture à appliquer, le peintre utilise systématiquement du liant tenant lieu de colle entre le produit et le support. Le tout donnera un aspect final à l’enduit ou à la peinture. Pour solubiliser entièrement le liant, un liquide volatil appelé solvant est utilisé. Lorsque le peintre professionnel évoque le mot rendement, il fait référence à la surface totale couverte par le revêtement. Lorsque ce dernier ne présente ni écaillage, ni craquelage, ni décollement, ni cloquage, le peintre parle alors d’un revêtement ayant une bonne tenue.

Concernant l’aspect de la peinture après l’application, l’opacité indique l’aptitude d’une ou plusieurs couches de peinture à masquer toute autre couleur sous-jacente. Le brillant spéculaire caractérise quantitativement le brillant de la couleur de surface, tandis que le rapport de contraste fait référence au pouvoir masquant d’une peinture. Lorsque le peintre parle de « mater », c’est qu’il va procéder à la diminution ou la casse du brillant d’un vernis, feuil de peinture ou d’un support par ponçage à l’abrasif.